Louange
à Allah, c’est Lui dont nous implorons le secours et la guidée. Nous
cherchons refuge auprès de Lui contre la méchanceté de nous-même et contre
nos mauvaises actions. Celui qu’Allah guide, ne s’égarera jamais et celui
qu’Allah égare ne sera jamais guidé. Je témoigne que Le Seul qui mérite
l'adoration est Allah l’Unique et que Mouhammad -prières
et bénédictions d'Allah sur lui-
est Son adorateur et Son messager. Sache que la parole la plus saine et la plus
véridique est celle d’Allah (Coran) et le chemin le plus droit est celui du
Prophète Mouhammad -prières
et bénédictions d'Allah sur lui-
Et la plus mauvaise des choses est la nouveauté et toute nouveauté est une
innovation, et toute innovation est un égarement et tout égarement est en
enfer...
« Je
vous ai laissé sur une voie claire de nuit comme de jour,
ne s’en égare que celui qui est voué à la perdition. »
Rapporté par Ahmed et ibn Majah
Un
jour de l’Aïd, ‘Omar ibn ‘Abdelaziz (qui fut khalife pendant deux ans et
demi) vit un de ses fils avec un vêtement déchiré et se mit à pleurer. Son
fils lui dit alors : « Mais qu’est-ce qui te fait pleurer
prince des croyants ? » Alors ‘Omar répondit : « Ô
mon fils ! J’ai peur que ton cœur ne se brise lorsque tu verras les
enfants parés de beaux vêtements pour l’Aïd alors que toi, tu es habillé
de la sorte ». Alors l’enfant lui dit : « Ô prince
des croyants ! Celui dont le cœur se brise est celui qui est privé de la
satisfaction d’Allah ou bien qui a désobéit à son père ou à sa mère !!
Quant à moi j’espère qu’Allah est satisfait de moi du fait que toi tu sois
satisfait de moi. » Alors ‘Omar se mit à pleurer, serra son fils
contre lui, l’embrassa, et fit des invocations pour lui…
Nous aussi, Ô Allah ! Nous témoignons que nous sommes satisfaits de Toi
en tant que Seigneur, et de l’Islam en tant que culte, et de Mouhammad en tant
que Prophète et Messager, alors Soit satisfait de nous, et Accepte nos bonnes
actions!
Ce qui suit est un essai de traduction du livre : "Questions |
Traduction
achevée le 7 Dhoul Hijja 1421, Oummou Yassir
1° /
Doit-on
faire « al Adhan » (Le Grand Appel à la prière) et « al
Iqama » (Le petit appel à la prière) pour la prière de la fête (al ‘aïd) ?
Non,
pour la prière de la fête il n’y a ni Ahdan, ni Iqama, comme le prouve la
Sounnah, mais certains savants- qu’Allah leur fasse miséricorde- ont dit : « Il
faut y appeler de la sorte : As-Salât Jâmi’a» ; Mais
aucune preuve ne crédite ces paroles, c’est
donc une parole faible.
comme on ne peut la comparer par analogie avec la prière de l’éclipse, car
une éclipse peut se produire alors que les gens ne s’en rendent même pas
compte, contrairement à la prière de la fête. Donc la Sounnah est de ne pas
faire al Adhan en cette occasion, ni non plus al Iqama, ni même d’y appeler
par « as-Salât Jâmi’a », mais les gens s’y rendent, et quand
l’imam se présente, ils prient après quoi ils assisteront au prône.
2°/ Est -il considéré comme
Sounnah pour l’imam de faire son prône sur le Minbar
(la chair), le jour de la fête ?
Oui,
certains savants considèrent que c’est une Sounnah. En effet, d’après un
Hadith de Jabir-qu’Allah l’agrée-, le Prophète –prières et bénédictions d’Allah sur lui-
a fait un prône aux gens puis Jabir a dit : « Ensuite
il est descendu et alla voir les
femmes » ; les
savants en ont donc déduit que l’on ne pouvait descendre que d’un endroit
élevé. Mais d’autres savants considèrent qu’il vaut mieux ne pas
faire le prône en étant sur le Minbar, mais de toute façon la question est
assez large (pour contenir tous les avis.)
3°/ Quelle est la sagesse dans le
fait de ne pas emprunter les mêmes
chemins le jour de la fête ? (C’est à dire : prendre un chemin
pour aller à la prière du ‘yd et prendre un autre chemin pour le retour)
La
sagesse, à mon avis est de suivre le messager–prières
et bénédictions d’Allah sur lui-, car cet acte fait parti de la
Sounnah. Et parmi les sagesses également, il y a le fait de laisser apparaître
le rite et la cérémonie de la prière de la fête à travers tous les marchés
du pays. Parmi les sagesses aussi, le fait de rendre visite à ceux qui se
trouvent dans les marchés que ce soit les pauvres ou autre pour les pauvres et
ceux qui se trouvent dans les marchés. Et les deux chemins empruntés témoigneront
en faveur de l’individu le Jour du jugement.
4°/ Doit-on rattraper la prière de
la fête si on l’a ratée ?
Ce
qui est juste est que l’on n’a pas à la rattraper, et celui qui aurait raté
la prière de la fête alors elle ne lui incombe plus, contrairement à la prière
du vendredi, car celui qui la rate doit prier le Dhohor. Et la différence entre
les deux est que la prière du Dhohor est une prière qui a un temps précis,
alors si l’individu ne peut pas faire la prière du vendredi, il lui incombera
de prier celle de Dhohor ; Alors que la prière de la fête, est une prière
qui ne se fait qu’en groupe, si l’individu manque l’assemblée qui prie,
il ne devra donc pas la rattraper.
5°/ Quelle est la Sounnah pour la
priere de la fête ? Prier à la mosquee ou dans le désert? Mais si cela
est Sounnah de la faire dans le désert, et bien le pays ne cesse de s’étendre,
alors à chaque fois que l’on adopte un « moussala » (endroit de
prière), les constructions l’envahissent de toute part, on ne se croirait
plus dans le désert ?
La
Sounnah quant à la prière de la fête est de prier dans le désert comme le
fit le Prophète, mais si le pays s’étend, il faut alors adopter un autre
« Moussalla » dans le désert, mais si le « Moussalla »
n’est pas déplacé il n’y a aucun mal, car le fait qu’il soit dans le désert
n’est pas une obligation, mais plutôt recommandé.
6°/ Qu’en est-il des « takbirat »
(c’est-à-dire : Le fait de dire « Allahou Akbar »)
en plus dans la prière de la fête et du fait de lever les mains en le
disant ?
Les
« Takbirat » supplémentaires sont une Sounnah, si l’individu les
fait, il en sera récompensé mais s’il ne le fait pas il ne lui en sera pas
tenu grief, mais il ne faut pas les délaisser afin de pouvoir différencier la
prière de la fête des autres prières. Quant à ce qu’il faut dire entre les
« Takbirat », les savants ont dit qu’il fallait louer Allah et
prier sur le Prophète–prières et bénédictions d’Allah sur lui-, mais si l’individu ne le fait pas, encore une fois, il n’encoure rien ;
Quant au fait de lever les mains en disant chaque « Takbir », ceci
est une Sounnah également.
7°/ Que faire si la fête coïncide
avec le vendredi ?
Dans
ce cas-là il faut effectuer la prière de la fête et celle du vendredi, comme
le faisait le Prophète–prières
et bénédictions d’Allah sur lui-. Puis ceux qui ont assisté à
la prière de la fête peuvent être dispensés d’être présents à la prière
du vendredi, par contre ils devront prier le Dhohor, car c’est une prière
prescrite à ce moment là, et on ne peut la délaisser.
8°/Que faire si j’arrive au
moment où l’imam prie et est en train de faire les « takbirat »
en plus, dois-je rattraper ce que je n’ai pas fait, que dois-je faire sinon ?
Si
tu arrives alors que l’imam fait les « Takbirat », alors fait le
« Takbir al Ihram » [le Takbir de la sacralisation marquant le début
de la prière], puis suis l’imam pour le restant de la prière ; quant à
ce que tu as manqué il ne t’incombe pas de le rattraper.
9°/
Comment la législation
considère-t-elle les souhaits de vœux pour le jour de la fête, et y a t-il
une manière précise de les dire ?
Le fait de présenter ses vœux est permis,
et il n’y a aucune formule particulière à dire, mais tout ce que les gens
ont pour habitude de dire est permis tant que l’on entre pas dans le péché.
10°/ Est -ce qu’il y a un ou
deux prônes le jour de la fête ?
La Sounnah veut qu’il n’y ait qu’un
prône, mais s’il y en a deux, il n’y a aucun mal, car cela fut rapporté du
Prophète–prières et
bénédictions d’Allah sur lui-. Par contre, il ne faut surtout pas négliger,
le cours spécifique réservé aux femmes, comme le faisait le Prophète–prières
et bénédictions d’Allah sur lui-. Par contre si des haut-parleurs
sont utilisés et que les femmes entendent, alors il faut qu’il consacre la
fin du prône à exhorter la femme, et si les femmes n’entendent pas, l’imam
doit aller les voir en étant accompagné d’un ou deux hommes et qu’il les
exhorte comme il le peut.
11°/ Qu’en est-il si les gens ne
sont au courant de la fête que l’après-MIDI ?
Dans
ce cas, ils mangent s’il s’agit de la fête (après le Ramadhan) et
sortiront le lendemain pour aller accomplir la prière. Par contre s’il
s’agit de la fête du sacrifice (‘yd al Ad-ha), ils sortent pour accomplir
la prière le lendemain et n’égorgent le mouton qu’après
la prière de la fête, car le
sacrifice doit suivre la prière, et ce qui est connu dans le Madhab est
qu’ils effectuent les sacrifices même si la prière a été manquée, mais le
premier avis est plus tangible.
12°/
Que pensez-vous
de la parole de certains juristes qui disent qu’il est conseille de manger le
foie de la bête sacrifiée, et y a t-il un argument a cela ?
Les
savants ont dit : « Il
est conseillé de manger de la bête sacrifiée et pour cela il y a une preuve
dans le Coran et la Sounnah ».
Allah a dit :
Traduction
relative et approchée : {
...mangez-en et nourrissez-en le besogneux misérable
} S22 V28
Et
le Prophète–prières et bénédictions d’Allah sur lui- a ordonné à ce que l’on mange de la bête sacrifiée, et lui-même en
mangea, donc nous avons ici une Sounnah verbale et gestuelle. Quant au fait que
se soit du foi, les savants l’on choisi car c’est ce qu’il y a de plus
facile et de plus rapide à cuire et non parce que ce serait une forme
d’adoration à Allah.
13°/ Si la prière de la fête est
effectuée à plusieurs endroits dans la même ville, qu’en est -il ?
Si
cela est nécessaire alors il n’y a pas de mal, tout comme pour la prière du
vendredi. Allah a dit
Traduction
relative et approchée : {Et
Il
ne vous a imposé aucune gêne dans la religion} S22 V78
Et le fait de refuser que la prière soit
effectuée à des endroits différents reviendrait à priver certaines personnes
de la prière de la fête et du vendredi. La nécessité est considérée comme
telle si par exemple la ville est tellement grande que venir d’une extrémité
à l’autre serait difficile. Par contre s’il
n’y a aucune nécessité il ne faut la faire que dans un seul et même lieu.
14°/ que pensez -vous de la parole
de certains savants qui disent que celui qui est en état d’I’tikaf (c’est
a dire en retraite pieuse, les derniers jours de ramadhan) doit se rendre à la
prière de la fête avec les vêtements qu’il avait lors de son I’tikaf ?
Je
pense que cela est contraire à la Sounnah, car la Sounnah, le jour de la fête
est de s’embellir, que ce soit un homme qui ait fait l’I’tikaf ou non.
15°/ Que faire si l’on oublie
les « takbirat (durant la salât) de la fête et que l’on a commencé à
lire le Coran, doit on recommencer ?
Si
l’individu a oublié les « Takbirat » et qu’il a commencé à
lire le Coran alors il ne lui incombe plus de les faire car c’est une Sounnah
et le moment ou elle devait être faite est passé tout comme une personne qui
aurait oublié de lire « Dou’a al Iistiftah » (invocation de
l’ouverture à faire entre « Takbir al Ihram » et la lecture de la
Fatiha), et qu’il a commencé à réciter le Coran alors elle ne lui incombe
plus
16°/ Que fait l’individu s’il
arrive au moment ou l’imam a commencE a faire les « takbirat » ?
Nous avons déjà répondu à cette
question, s’il arrive alors que l’imam est en train de faire les
« Takbirat .» Maintenant s’il arrive et que l’imam est en
inclinaison, il fait « Takbiratoul Ihram » puis s’incline, et
s’il arrive alors que l’imam a terminé alors il ne rattrape pas la prière.
17°/ Est ce que le lieux où
l’on fait la priere de la fête est considéré comme un « Masgid »
et par conséquent doit-on y faire les deux unités
de prière (rakats) du masgid ?
Oui,
le « Moussallat al ‘Id » (le lieu prière de la fête) est une
mosquée « Masgid » et c’est d’ailleurs pour cela que le Prophète–prières
et bénédictions d’Allah sur lui- a interdit
à la femme qui a ses règle d’y rester et lui a ordonné de s’en éloigner.
Donc si l’individu y entre, il ne doit s’asseoir qu’après avoir prié les
deux unités de prière, par contre il ne doit faire aucune autre prière surérogatoire
ni avant ni après la prière et ce car le Prophète –prières
et bénédictions d’Allah sur lui- ne pria ni avant ni après.
Seulement « Tahiat al Masgid » à une cause particulière.
18°/ Y a t-il une Sounnah
particulière à effectuer la nuit (la veille) de la fête ?
Je
ne connais pas de Sounnah particulière
pour la nuit de la fête excepté ce qui est connu comme invocation et Takbir.
Allah a dit :
Traduction
relative et approchée : {Afin
que vous en complétiez le nombre et que vous proclamiez la grandeur d’Allah
pour vous avoir guidé et afin que vous soyez reconnaissants} S2
V185
Et
effectivement il y a un Hadith évoque les mérites de la nuit de la fête mais
c’est un Hadith sur lequel les savants ont polémiqué et je ne pense pas que
l’on puisse reconnaître la Sounnah avec un hadith comme celui-ci.
19°/
Comment se fait
le takbir général (moutlaq) et le takbir particulier (mouqayad) ?
Le
Takbir est comme suit : « Allahou
Akbar, Allahou Akbar, Lâ ilâha illa-llâh, wal-lâhou Akbar, wal-lah Akbar wa
lillahil Hamd » ; ou bien il répète le Takbir trois fois de
suite : « Allahou Akbar, Allahou
Akbar, Allahou Akbar ».
au Takbir général (Moutlaq) c’est celui qui est conseillé à tout instant,
et le particulier (Mouqayid) c’est celui qui est conseillé après les prières
prescrites.
Et
les savants
ont expliqué que le Takbir particulier après les prières était spécifique
à la fête du sacrifice : Du Fajr (l’aube) le jour de « ‘Arafat »,
jusqu’au ‘Asr (le milieu de l’après-midi) du dernier jour du « Tachriq »
(troisième jour qui suit la fête).
Quant
au Takbir général, il est conseillé pour la fête de la rupture du jeûne, et
les dix premiers jours de dhoul-Hijja. Et ce qui est juste c’est que le Takbir
général dure pour la fête du
sacrifice, jusqu’à la fin des jours de « Tachriq », et sa durée
sera donc de treize jours. Et la Sounnah veut que cela soit fait à haute voix,
sauf pour les femmes qui le font à voix basse.
20°/ Que doit faire l’individu
pour la fête et avant d’aller effectuer la prière ?
La
Sounnah pour la fête de la fin du Ramadhan (« ‘Id al Fitr) est qu’il
mange des dattes en nombre impaire avant de sortir pour la prière. Par
contre pour la fête du sacrifice (« ‘Id al Adha »), la Sounnah
veut qu’il mange de la bête sacrifiée, après qu’il soit revenu de la prière.
Quant au fait de faire les grandes ablutions à cette occasion, une partie des
savants le considère comme conseillé. Tout comme il est conseillé qu’il
mette ses plus beaux habits, quand bien même il ne se contenterait de faire que
ses petites ablutions, mais s’il mettait ses vêtements habituels alors il ne
lui en sera pas tenu grief.
21°/ Est-ce que
la Sounnah exige que l’on se rende à la prière de la fête à pied ou
en transport ?
La Sounnah est de s’y rendre à pied mais
si l’individu a besoin d’emprunter les transports alors il n’y a aucun
mal.
22°/
Quelles sont les
sourates que l’imam devrait lire pour la prière de la fête
après avoir lu « al fatiha » ?
Il
est conseillé qu’il lise ou bien la Sourate « Qaf » puis
la Sourate « Iqtarbat (la lune) » ; ou bien il lit la
Sourate « Sabih » puis « al Ghachiya (celle qui
enveloppe) », mais s’il en lit d’autres il n’y a pas de mal.
23°/ Qu’en est il du fait
de faire le prône de la fête avant la prière, et comment est considéré le
fait d’assister au prône, et est-ce une condition pour que la prière soit
acceptée ?
Le
fait d’effectuer le prône avant la Salât est une innovation que les
compagnons ont blâmée –Qu’Allah les agrées-.
Quant au fait d’assister au prône ce n’est pas une obligation ; Que
celui qui le veut reste et en tire profit, et que celui qui le veut s’en
aille, et ce n’est en rien une condition pour que la prière soit acceptée
car par définition une condition précède, or le prône succède à la prière.
24°/ Faut- il commencer le prône
de la fête par « al istighfar » ou bien par « at-Takbir »
ou par autre chose ?
Quant
à l’Istighfar (le fait de demander pardon en disant « Astaghfirou-llah »),
il ne faut pas commencer par cela, et je ne connais personne ayant dit cela.
Quant au fait de faire le Tahmid (dire « el Hamdou lillah »)
et le Takbir (dire « Allahou Akbar »), les savants sont mitigés
sur ce point :
Certains
ont dit que le prône commence par le Tahmid, d’autres ont dit qu’il
commence par le Takbir. Mais en fait le sujet est large, car s’il dit :
« Allahou Akbar, Allahou Akbar, Lâ ilâha illa-llâh, wal-lâhou Akbar,
wal-lah Akbar wa lillahil Hamd », dans ce cas il a commencé par
le Tahmid car la phrase est considérée comme étant une seule ; Et s’il
dit : « al Hamdou lillâh, wa-llâhou Akbar, wa Lâ ilâha illa-llah » il
a également commencé par le Tahmid, donc le sujet reste large.
25°/ la Sounnah exige que celui
qui fait le prône soit debout ou assis ?
La
Sounnah veut que celui qui fait le prône du vendredi ou de la fête soit debout
comme cela fut rapporté du Prophète–prières et bénédictions
d’Allah sur lui-.
26°/
Lorsqu'un homme effectue le sacrifice à la place d'un autre, ce dernier doit-il
se raser la tête?
Les
règles du sacrifice sont propres
à celui qui est chargé de sacrifier, c’est à dire que lorsqu’un individu
charge une autre personne d’effectuer le sacrifice à sa place, et bien les règles
propres au sacrifice incombent à celui qui en est chargé et non à celui qui
confie cette tache.
27°/
Est-il permis à l'individu de se peigner
les cheveux les premiers jours de Dhoul Hijja, et quelle est la meilleur bête
à sacrifier : le mouton ou la race bovine?
Il
est permis à l’individu de se couper les cheveux après avoir effectuer son
sacrifice, même le jour de la fête, et le mouton est meilleur que le septième
d’un bœuf, ou d’une chamelle, mais s’il sacrifie une chamelle ou un bœuf
entier et bien les juristes ont mentionné que cela est meilleur qu’une bête
de la race ovine.
28°/ Quels sont les jours connus (« al
ayam al ma’loumat ») et les jours limités (« al ayam el ma’doudat ») qui sont
cités dans le Coran ?
Les
jours connus (« al ayam al
ma’loumat ») sont les dix premiers jours de Dhoul Hijja et les
jours limités (« al ayam el
ma’doudat ») sont les jours du Tachriq.
29°/ Qu’en est- il de la prière
de celui qui s’est contenté de « takbiratoul ihram », lors de la
prière de la fête ?
Sa
prière est correcte, car les « Takbirat » supplémentaires et les
« Takbirat » marquant un changement de position sont une Sounnah.