Voila une vidéo qui circule beaucoup de nos jours. Souvent propagé par les Takfiris pour mettre l’ambiguïté a nos frères salafis.
Réfutation de la vidéo: de cette vidéo ressort beaucoup de chose. Le pseudo Youtube de celui qui poste la vidéo (anti madkhali), la malhonnêteté du questionneur, le titre complètement trompeur ou on essaye de nous faire croire que c'est un Takfir d'un individu précis (takfir mou'ayan),... on en déduit que cette vidéo avait des intentions autre que propager la vérité.
Que dit le Sheikh Hafidahoullah:
Les propos de Sheikh Ar-Rajihi traitent du Takfir général (Moutlaq) et non le Takfir d'un individu précis (mou'ayan)[1]. A aucun moment il a cité clairement le nom de Mohamed XI (hafidahoullah wa hadah) mais parlait toujours au sens général, en rendant mécréant ceux qui commettaient cet acte en sachant que pour que le takfir de l'individus précis ait lieux, il est primordiale d'avoir la certitude d'une preuve (iqamat Alhujja)[2] établie contre Mohamed XI . Le sheikh ne se doutait pas que le questionneur avait une mauvaise intention derrière la tête.
Que retenir la vidéo:
1. L'hypocrisie des takfiris qui, un jour crachent sur un savant sous prétexte qu'il est "savant du palais" mais lorsqu'il donne une fatwa qui va dans leur sens, ils devient automatiquement "un bon savant".
2. Sans connaître les règles du Takfir et les catégories qui le compose, on se perd très vite dans leurs ambiguïtés.
3. Le mensonge de ses enflures, qui donnent des titres complètement a l'opposé du contenu de la vidéo.
Conclusion: fidèles à leurs principes, ces chiens ne nous étonnent même plus.
Ibn Taymiyya Rahimahoullah a dit: «J’ai par ailleurs établi qu’Allah pardonne les erreurs commises par les membres de cette communauté : Cela concerne aussi bien les erreurs qui relèvent des masâil el khabariya el qawliya (el usûl pour certains ndt.) que les masâil el ‘ilmiya (el furû’ pour certains ndt.). les anciens se divisent encore sur ces questions. Personne n’a condamné l’un d’entre eux au kufr, au fisq ou à la ma’siya (…) j’expliquais que les paroles des anciens et des grandes références qui parlent du takfir el mutlaq en disant : celui qui fait telle et telle choses est un kafir ; j’expliquais qu’elles étaient justes, mais qu’il incombait également de faire la différence entre le mutlaq (le cas général) et le mu’ayin (le cas particulier). » majmû’ el fatâwa (3/229).
Ibn Taymiyya Rahimahoullah a dit: « Quant à moi, - ceux qui s’assoient avec moi le savent très bien –, je compte parmi les gens qui défendent avec le plus d’acharnement de condamner une personne en particulier d’apostat, de pervers, ou de désobéissant sauf s’il devient certain que les arguments prophétiques ont été fournis contre elle (qâmat el hudja e-risâliya) de sorte que toute personne qui les contredit soit condamnable d’être soit apostat, soit pervers ou soit désobéissant.» majmû’ el fatâwa (3/229).
- Abu Maria -